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Blogue / Produit
Dans la première partie de notre article de blogue Faire avancer la BIM, nous avons abordé les questions liées au partage efficace des modèles et des données de conception. Mais il existe également de nombreuses possibilités de faire avancer la modélisation des données du bâtiment (BIM) dans le domaine de la coordination.
La détection et la coordination des collisions dans le cadre de la modélisation des données du bâtiment (BIM) sont souvent considérées comme des composantes de la phase de conception d’un projet, mais elles s’étendent également aux phases d’exploitation et de maintenance. La coordination, la communication et la collaboration autour des problèmes de modélisation sont essentielles tout au long du cycle de vie du projet.
Dans notre étude, « Finding Common Ground : The Future of Project Information Management », nous avons posé des questions spécifiques sur les défis liés à la coordination de la modélisation des données du bâtiment (BIM), notamment sur la manière dont les collisions et les problèmes liés aux modèles sont communiqués.
Les réponses obtenues ont été surprenantes.
Nous avons posé une question plus générale concernant les difficultés de communication, en particulier avec les parties externes. Plus de la moitié des architectes, ingénieur·e·s et entrepreneur·e·s interrogé·e·s ont indiqué recevoir des informations incomplètes. Cependant, un grand nombre d’entrepreneur·e·s ont également indiqué ne pas recevoir les informations en temps voulu. Enfin, près de la moitié des entrepreneur·e·s affirment que les informations reçues ne sont pas claires.
Pendant la phase de construction, la communication et la collaboration relatives aux modèles sont essentielles. Des erreurs sont commises si les informations reçues ne sont pas claires ou si elles ne sont pas communiquées en temps voulu. Ces erreurs entraînent souvent des reprises de travaux, des retards dans le calendrier et une augmentation des coûts.
En fin de compte, cela impacte la rentabilité de toutes les parties.
Nous avons posé la question suivante : « Comment les collisions ou les problèmes liés aux modèles sont-ils généralement communiqués? »
La plupart des personnes interrogées ont répondu qu’elles communiquaient les problèmes liés aux modèles par courriel. Étonnamment, près de 70 % des entrepreneur·e·s et 80 % des ingénieur·e·s utilisent les courriels pour communiquer les problèmes.
Voilà où se situe le problème. La communication par courriel a tendance à subir des retards. Elle repose sur l’interaction humaine pour obtenir une réponse. Le courriel doit également être envoyé à la bonne personne ou au bon groupe au bon moment. L’efficacité de la communication par courriel dépend également des styles de communication individuels. Les réponses communiquées par courriel peuvent être mal comprises ou manquer de clarté pour le ou la destinataire.
La détection d’un problème ou d’une collision est une chose. Mais s’assurer que les problèmes sont résolus en temps voulu en est une autre. Il est alors essentiel d’établir une communication en temps réel entre toutes les parties prenantes.
Plusieurs outils automatisés, tels qu’Autodesk Navisworks™, sont couramment utilisés pour la détection des collisions. Ces outils permettent aux gestionnaires et coordinateur·rice·s de BIM d’identifier toute interférence entre les objets d’un modèle. Contrairement à la détection manuelle des collisions (où un·e utilisateur·rice navigue individuellement dans le modèle), ce processus automatisé permet de gagner beaucoup de temps et de ne pas omettre de collisions, qui sont toujours beaucoup moins coûteuses à gérer pendant la phase de conception que pendant la phase de construction.
Mais une fois qu’une collision est détectée, les mesures prises pour communiquer et résoudre le problème peuvent faire la différence entre la réussite et l’échec d’un projet.
De nombreux outils de détection automatisée des collisions ne prennent pas en compte l’aspect de la coordination.
Des obstacles peuvent également survenir lorsque les équipes de projet externes utilisent des outils différents. Tous les membres de l’équipe ne disposent pas forcément d’une licence d’accès à un système particulier, et cela peut entraver le processus de coordination.
Par exemple, toutes les disciplines d’un projet ne disposent pas forcément d’une licence Autodesk Navisworks. Cependant, il existe des options pour résoudre les disparités technologiques. Les solutions proposées par Newforma permettent à différentes personnes de partager des informations même si elles n’utilisent pas le même logiciel.
La fonctionnalité de modélisation des données du bâtiment (BIM) de Newforma est liée à Autodesk Navisworks pour coordonner la résolution des collisions (entre autres fonctions). Elle convertit les résultats de la détection des collisions en problèmes de coordination. Ces problèmes sont ensuite accessibles à toute l’équipe depuis un point central, ce qui facilite la communication entre les parties prenantes. Chaque partie prenante peut répondre, commenter ou résoudre directement les problèmes qui lui ont été attribués, et chaque intervenant·e est informé·e de l’état d’avancement du projet.
Le point de départ consiste à déterminer qui est responsable de la résolution du problème. Cette tâche peut s’avérer complexe, compte tenu de l’interdépendance des systèmes dans la construction. Elle nécessite souvent une collaboration entre les différentes disciplines. Un système automatisé de collaboration et de communication en temps réel élimine les obstacles associés à la communication par courriel.
L’attribution des priorités et le suivi des actions entreprises permettent de responsabiliser les personnes. Dans notre étude « Finding Common Ground », près de la moitié des personnes interrogées citent l’attribution et le suivi des responsabilités comme l’un des principaux défis de la modélisation des données du bâtiment. Une plateforme de coordination dédiée à la modélisation des données du bâtiment (BIM) fournit le niveau de transparence nécessaire à la mise en place d’un processus de responsabilisation.
L’existence d’un système automatisé est essentielle à la réussite d’un projet. Il permet de centraliser la communication et de mettre les informations à la disposition de chaque intervenant·e.
Au cours du cycle de vie du projet, la transparence permet aux intervenant·e·s d’être au courant de tous les problèmes influant sur le projet. Chaque projet comporte tellement d’interdépendances que la moindre modification du modèle peut avoir des répercussions considérables. Informer rapidement toutes les parties prenantes permet de s’assurer que les changements apportés au système sont bien compris.
Les outils de collaboration automatisés comprennent également des notifications de projet qui permettent aux équipes de poursuivre leur travail en informant les parties prenantes des mises à jour apportées aux problèmes, aux tâches et aux collisions.
Voici certains aspects à suivre :
Lorsqu’un·e gestionnaire de la modélisation des données du bâtiment (BIM) est en mesure de détecter un problème dès le début de la phase de conception, une coordination efficace lui permettra de réduire les points de friction au fur à mesure de l’avancement du projet. Cela élimine les ambiguïtés et responsabilise toutes les parties concernées.
Par ailleurs, l’historique (notamment les problèmes et leur résolution) peut être utilisé pour compléter les données manquantes pour le projet suivant.
Il est essentiel de disposer d’un plan d’exécution de la modélisation des données du bâtiment (BIM). Le plan fournit aux parties prenantes un guide expliquant comment les problèmes, les collisions et d’autres sujets essentiels seront notifiés. Il établit également des normes concernant le stockage et l’accès aux données, mais aussi les logiciels utilisés. Votre équipe saura alors où trouver les détails du projet. Il vous faut ensuite prévoir le flux de communication et de coordination. Une vue centralisée des informations, comme celle fournie par une solution de gestion des informations du projet (PIM), permet de simplifier ces processus de travail.
Toutes les parties doivent se mettre d’accord sur des processus standard parfaitement compris et respectés. Il s’agit notamment de la communication, de la documentation et du suivi. Si les parties prenantes adhèrent au projet, celui-ci a toutes les chances de réussir.
Quels sont les avantages financiers d’un système de coordination de la BIM automatisé? Pour évaluer le retour sur investissement, il suffit de considérer les gains de temps associés au partage des modèles.
Les modèles d’architecture et d’ingénierie sont des fichiers très volumineux. Dans un système décentralisé, chaque discipline mettrait à jour ses propres fichiers, ferait référence à des feuilles de calcul et à des documents Word, et les transférerait à l’aide d’outils de partage de fichiers volumineux (tels que FTP). Cette méthode peut engendrer des heures, voire des jours de retard; et ces heures de travail s’accumulent.
Un système de coordination enregistre chaque modification apportée au modèle et les membres de l’équipe du projet peuvent y accéder. Il n’est pas nécessaire de téléverser et de télécharger différents modèles et d’avoir une phase de consolidation séparée puisque la coordination se fait en temps réel. Cela permet d’économiser de l’argent, d’améliorer la satisfaction des parties prenantes et, en fin de compte, de réaliser des projets plus fructueux et plus lucratifs.